Avec les vacances de Noël, les universités ont fermé et peu d’étudiants se sont réellement mobilisés aux côtés des Gilets Jaunes le samedi. Pourtant, ce sont eux qui ont fait reculer Macron et mis un coup d’arrêt aux contre-réformes et c’est avec eux que nous pourrons gagner. Le 5 février était l’occasion de faire rentrer tous les étudiants dans la bataille.

En effet, une vingtaine de facs a organisé des Assemblée générales ces derniers jours pour préparer la journée de grève. Plusieurs d’entre elles, Bordeaux, Paris 8 ou encore Paris 1 ont été bloquées dès la matinée. Les AG ont réuni des centaines d’étudiants : 200 à Montpellier, 300 à Paris 8, 200 à Paris 1 qui ont échangé avant de participer aux différentes manifestations. A de nombreux endroits, la convergence avec les Gilets Jaunes se construit. A Bordeaux par exemple, les cortèges étudiants et Gilets Jaunes se sont rejoints pour défiler ensemble. A Paris 1, Franck, un Gilet Jaune de vingt ans éborgné lors de l’acte II est intervenu en Assemblée générale pour raconter sa situation aux étudiants : presque 200 euros ont été récoltés pour l’aider à financer les soins.

Par ailleurs, les cortèges étudiants ont été très fournis partout en France. A Paris, plus de 400 étudiants de différentes facs ont défilé côté à côté : il s’agit du plus gros regroupement des dernières semaines. Un pôle dynamique et déterminé, peut-être annonciateur d’un nouveau départ de la jeunesse dans les prochains mois.