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La Izquierda Diario
9 de février de 2019 Twitter Faceboock

Violences policières
Actes XIII : A Paris, les forces de police défendent le siège du MEDEF
Mones Chaieb

A Paris, l’Acte XIII a été le théâtre de violents affrontements. Les policiers protégeaient le siège du MEDEF avenue Bousquet dans le 7ème arrondissement tandis que les Gilets jaunes manifestaient. Alors que ce samedi a été marqué par la volonté d’un retour aux sources du mouvement en manifestants proche des lieux de pouvoir, renouant ainsi avec quelques traditions du mouvement, les forces de répression étaient sur le qui-vive pour défendre les lieux de pouvoir devant lesquels la manifestation devait passer.

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Le MEDEF, siège du grand patronat, comptait donc parmi les lieux de pouvoir devant lesquels les Gilets Jaunes avaient prévu de manifester. Mais sur place, de nombreux CRS et policiers étaient déployés pour protéger ce lieu symbolique du capitalisme français. En effet, les classes dominantes ne cachent pas leur crainte face à la déferlante Jaunes, le président du MEDEF Geoffroy de Bézieux faisant porter la responsabilité du chômage aux blocages et manifestations de Gilets Jaunes en déclarant le 27 novembre dernier que « ils [les Gilets Jaunes] sont en train de tuer l’emploi ». Il récidivait récemment en accusant les manifestants d’être un danger pour la démocratie. Alors que le chômage de masse, qui touche plus de 10% de la population française, est bien antérieur aux manifestations de ces derniers mois, et est avant tout le fait du patronat que représente précisément Geoffroy de Bézieux, qui précarise et appauvrit les salariés, délocalise les usines, et impose sa loi aux travailleurs.

Face aux forces de répression, les manifestants n’ont pour autant pas eu l’intention de se laisser faire et étaient bien décidés à exprimer leur colère, et à dénoncer le pouvoir dont jouit cette minorité qui s’enrichit sur le dos des travailleurs. Des affrontements ont donc eu lieu en bas de l’avenue Bosquet, place de l’Ecole Militaire, les CRS usant de grenades lacrymogènes et coups de matraques, tandis que les Gilets jaunes se sont défendus en montant des barricades et en chantant des slogans anti-capitalistes. La police a donc encore une fois montré son vrai visage, celui d’un groupe d’hommes armés au service des puissants.

 
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